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programme 2017

L'hédonisme du spectateur trouve d'abord sa source dans les films, et donc une programmation. N'est-ce pas ce que Ciné+, en tant qu'association de cinéphiles, recherchait dès sa création ? Jusqu'à présent, c'était à chaque année son thème ; cette année sera à chaque journée son thème. Nous faisons là le pari de laisser ouvert au plus grand l'éventail des thèmes hédonistes – le sexe, la table, la satire - qui sont notre miroir: nous regardons le cinéma et le cinéma nous regarde...

 

 

En attendant les hirondelles  

Réalisateur : Karim Massaoui

Scénario : Karim Massaoui, Maud Ameline

Musique : Arnaud Marten, Andreas Henke

Avec Mohamed Djouhri, Sonia Mekkiou, Mehdi Ramdani, Nadia Kaci, Hania Amar, 

Hassan Kachach , Samir El Hakim, Chawki Amari

Genre : Drame

 

Mourad, un riche agent immobilier, divorcé, sent sa vie lui échapper ; Dahman, neurologue ambitieux, voit son passé le rattraper alors même qu’il s’apprête à se marier ; la jeune Aïcha a du mal à trancher entre le choix du cœur et celui de la raison : trois destins,trois générations de l’Algérie contemporaine, qui se trament et s’entrecroisent dans un contexte chargé, hérité du poids d’un passé douloureux…

Karim moussaoui

Réalisateur, scénariste et acteur. En 2013, son moyen-métrage,Les Jours d'avant, passé par les festivals de Locarno et Clermont-Ferrand, notamment, a été particulièrement remarqué. Très investi dans la promotion du cinéma en Algérie, il a également été responsable des années durant de la programmation cinématographique de l'Institut français d'Alger. Il a bénéficié, pour En attendant les hirondelles, d'une résidence de la Cinéfondation à Cannes et à Angers.

Maryline

Réalisateur : Guillaume Gallienne

Scénario : Guillaume Gallienne

Musique : Rémy Daru

Avec Annah Schaeffer, Adeline D'Hermy, Vanessa Paradis, Alice Pol, Eric Ruf,

 Xavier Beauvois, Lars Edinger, Pascale Arbillot

Genre : Drame

 

Maryline a grandi dans une famille aux volets clos. Mais le rêve échappe à l'enfermement, et, à vingt ans, elle gagne Paris : elle veut devenir actrice. Ainsi débute sa lutte épique pour accéder au ciel du cinéma. Or, Maryline ne sera jamais Marylin, et ses rêves au ciel ne feront pas d'étoile. « C'est l'histoire d'une femme blessée, d'une femme modeste, d'une blessure. » C'est un drame ! Et pourtant…

Guillaume Gallienne

2013 aura été une année charnière pour Gallienne : il y a un avant et un après Guillaume et les garçons à table. La reconnaissance, la consécration, les prix… forcément, le regard du public a changé. Mais ni le cinéma – Yves Saint Laurent, de JalilLespert, Cézanne et moi, de Danièle Thompson - ni la télé ne dissimuleront, derrière l'omniprésence médiatique de l'image, le panache d'un artiste attaché aux Lettres et au théâtre – il est sociétaire de la Comédie-Française depuis 2005 –, un « veilleur» de grands textes, comme Fabrice Luchini : et «ça ne peut pas faire de mal !» comme l'indique le titre de son émission sur France Inter, chaque samedi, consacrée à la lecture. Constamment sur le pont, on attend son adaptation du roman de Gontcharov, Oblomov, pour ARTE, et son rôle dans Le Don, de Christian Vincent.

 

A Dangerous method

Réalisateur : David Cronenberg

Scénario : Christopher Hampton

Musique : Howard Shore

Avec : Keira Knightley, Michael Fassbender, Viggo Mortensen, Vincent Cassel,

Sarah Gandon, Wladimir Matuchin, André Hennicke, Katharina Palm

Genre : Drame, Thriller

Carl gustav Jung est encore un jeune psychiatre lorsqu'on lui confie, à l'hôpital universitaire de Zurich, une étudiante russe souffrant d'hystérie: Sabina Spielrein. Il choisit, pour la soigner, de mettre en oeuvre théories et procédés d'un maître qu'il admire, Sigmund Freud. Parole et douceur semblent effectivement plus efficaces que les traitements de choc de la psychiatrie traditionnelle, et Sabina reprend pied. Mais cette thérapie « douce » tend aussi à les rapprocher, à brouiller leur relation de médecin à patiente…

David Cronenberg

C'est La Mouche, qui, en 1986, établit la notoriété de Cronenberg comme une figure du cinéma fantastique. Pourtant, il est moins l'homme d'un genre, même si les vingt premières années de sa carrière lui sont consacrées – Chromosome 3, Scanners, Dead Zone - que de thèmes qu'il explore inlassablement. Il est ainsi obnubilé par la trame inconsciente, notamment sexuelle – Crash, Faux-semblants - qui sous-tend inconsciemment les actions humaines – Spider, A History of Violence ; obsédé aussi par l'enjeu que devient le corps humain aux mains du pouvoir médical et technologique : La Mouche, eXistenZ.

 

Mademoiselle

Réalisateur : Park Chan-Wook

Scénario : Park Chan-Wook, Chung Seo-Kyung

Musique : Kim Suk-Won

Avec Min-Hee Kim, Kim Tae-Ri, HA Jung-Woo, Cho Jin-Woong, Kim Hae-Sook, Sori Moon, Jeong Ha-Dam, Eun-Hyung Jo

Genre : Drame, Romance, Thriller

 

Dans les années 30, la Corée subit la domination du Japon. Sookee est engagée comme servante d'Hideko, une riche héritière japonaise. Cette dernière vit recluse dans un immense manoir, sous la férule cupide de Kouzuki, son oncle, érotomane notoire et disciple de Sade. Sookee, cependant,fait double-jeu : habile pickpocket, elle est en fait au service d'un escroc se faisant passer pour un Comte, Fujiwara, avec pour mission de séduire sa maîtresse, de l'aliéner, la dépouiller. Mais les sentiments viennent troubler les plans de chacun…

 

Park Chan-Wook

Mademoiselle est le dixième film du cinéaste de 54 ans. Il s'est fait remarquer dès 2003 avec Old boy, deuxième volet d'un triptyque sur la vengeance, pour ses partis pris plastiques parfois excentriques : ainsi, à Cannes, remerciant le jury pour l'attribution du « Grand prix », a-t-il tenu à saluer les poulpes pour leur contribution. Dans le film, ils étaient dévorés vivants ! En 2009, il tourne Thirst, ceci est mon sang, variation vampirique sur Thérèse Raquin, de Zola.

 

Jeune Femme

Réalisateur : Léonor Serraille

Scénario : Léonor Serraille

Musique : Anne Dupouy, Niels Barletta, Marion Papinot

Avec Laetitia Dosch, Grégoire Monsaingeon, Souleymane Seye  Ndiaye, Léonie Simaga,

Nathalie Richard, Erika Sainte, Lilas-Rose Gilberti-Poisot, Audrey Bonnet

Genre : Comédie dramatique, comédie

Tout commence par une porte close contre laquelle une jeune femme se cogne. Et c'est violent. Après dix ans d'exil amoureux, le retour en France, à Paris, se présente à elle comme une impasse, un monde déboussolant qui la rejette, comme le fait son amant : un monde qui ne l'aime pas. Mais cette jeune femme aime le monde et revendique de pouvoir « faire son trou » à Paris. Les règles sociales conventionnelles la mettent hors-jeu ? Soit ! Elle fait le pari de nouvelles règles, aléatoires bien sûr, mais qui dévoilent petit à petit une autre manière de s'inscrire dans le monde. C'est d'abord un chat, une enfant tyrannique, une nouvelle appréhension de l'amour… à tâtons, elle fait sa route.

 

Léonor Serraille

Diplômée en littérature puis du département scénario de la FEMIS,Léonor Serraille a réalisé un court métrage, Body, avant de s'attaquer à Jeune femme. Et ce premier long métrage est d'emblée une réussite : « caméra d'or » et « prix du meilleur premier film » dans la catégorie « un certain regard » lors du dernier festival de Cannes, le film a également été distingué comme « meilleur film français » lors du Champs-Elysées film festival.

 

A la recherche de l'ultra-sex

Réalisateur : Bruno Lavaine, Nicolas Charlet

Scénario : Bruno Lavaine, Nicolas Charlet

Musique : Emmanuel Augeard

Genre : Comédie, érotique

Longtemps confinée aux archives du FBI, c'est une histoire qu'on peut enfin raconter depuis la levée du secret-défense. Nous sommes dans les années 70 et la confédération intergalactique se doit d'intervenir pour secourir la Terre soudainement saisie par une frénésie sexuelle incontrôlée…

Bruno et Nicolas

Bruno Lavaine et Nicolas Charlet,car ils ont chacun un nom complet, sont les auteurs de la série culte, Message à caractère informatif, diffusée par Canal+ de 1998 à 2000. A La Recherche de l'ultra-sex s'est d'abord pensé comme un film anniversaire des 30 ans de la chaîne, un écho, une version Message à caractère informatif de la série. Tout leur travail est basé sur la parodie et le détournement. Au cinéma, ils sont les co-réalisateurs de La Personne aux deux personnes, en 2008, et Le Grand méchant loup, en 2013, signant en 2015 la version française d'une comédie horrifique néo-zélandaise, Vampires en toute intimité.

 

Un, deux, trois 

Réalisateur : Billy Wilder

Scénariste : Billy Wilder, I.A.L Diamond
Musique : André Prévin
Avec James Cagney, Horst Buchholz, Pamela Tiffin, Arlene Francis,

Howard St. John, Hanns Lothar, Leon Askin, Ralf Wolter

Genre : Comédie

À berlin, au début des années 60, alors que la guerre froide commence à chauffer, un représentant de Coca-Cola part à la conquête du marché soviétique. Tout se complique lorsque la fille de son patron, qu’il héberge, tombe amoureuse d’un communiste ! Il faut alors sauver les meubles et convertir ce dernier aux idéaux du capitalisme…

Billy Wilder

En Allemagne, il était déjà scénariste. Dès 1934 il passe à la réalisation, avec Mauvaise graine, et puis les succès, Sept ans de réflexion, Certains l'aiment chaud, La Garçonnière, Irma la douce… et puis les acteurs, Dean Martin, Tony Curtis, Jack Lemmon… et puis les actrices, Shirley MacLaine, Kim Novak et bien sûr Marylin. Écoutons-le parler des acteurs. Il se confie à Jean Douchet qui était de Cinédélices l'an passé : « Je veux que chacun, sur le plateau se sente un collaborateur. Les acteurs aiment ça. Certains arrivent sur le plateau, complètement vides. À ceux-là, il faut tout dire. Ce sont souvent de très bons acteurs. Il y a aussi ceux qui sont très prétentieux. À ceux-là, il faut tout expliquer depuis le début. Par exemple : ton oncle était pédéraste et autrefois, etc. Choses qui n'ont rien à voir avec le film et qu'on ne verra jamais dedans. Seulement ça leur plaît beaucoup,car ils se disent que ce bon vieux Wilder a étudié Freud et ça les flatte.» (Entretien avec Jean Douchet et Jean Domarchi, Cahiers du cinéma n° 134, août 1962).

 

Les Affranchis

(Goodfellas)

Réalisateur : Martin Scorsese

Scénario : Nicholas Pileggi, Martin Scorsese

Musique : Harry Nilsson

Avec Ray Liotta, Robert De Niro, Joe Pesci, Lorraine Bracco, Paul Sorvino, Frank Vincent,

Illeana Douglas, Catherine Scorsese

Genre : Policier, judicière

Pas facile de passer pour un « Italien », quand on est né de père irlandais et qu'on s'appelle Henry Hill. Pas facile d'être un mafieux ! Il essaie pourtant, veut gagner ses galons, faire ses armes, et gagner le respect de ses modèles, de celui surtout qu'il admire entre tous, James Conway. Mais son addiction à la cocaïne l'entraîne à trahir les siens…

 

Martin Scorsese

Son premier film, Mean Streets, en 1973, impose d'emblée le thème de ses origines et de son enfance dansla Little Italy de New York. De ce film date aussi sa rencontre avec Robert De Niro, avec lequel il tournera huit films, dontTaxi Driver, Palme d'or à Cannes en 1976, et Raging Bull, inspiré de la vie de Jake LaMotta, récemment disparu. Mais Scorsese se distingue surtout par un style cinématographique très personnel, largement encouragé au départ par John Cassavetes et Francis Ford Coppola. C'est enfin, un exégète du cinéma, le devancier en cela de Quentin Tarantino, le Bertrand Tavernier américain, pour lequel d'ailleursil joua, en 1986, dans Autour de minuit.

 

La quête d'Alain Ducasse

Réalisateur : Gilles de Maistre 

Scénario : Gilles de Maistre 

Avec Alain Ducasse

Genre : Documentaire

La Terre semble tout juste assez vaste pour rassasier la curiosité, la quête gastronomique d'Alain Ducasse : 23 restaurants de par le monde, pour la plupart étoilés, Paris, Monaco, au Japon, à Rio, New York… Le film de Maistre – dont le titre fut un temps, Dans la tête d'Alain Ducasse – ne suit pas simplement caméra à l'épaule le périple du chef dans une énumération factuelle et hagiographique, mais tente de saisir ce qui le pousse intérieurement à sillonner l'univers des saveurs, renouveler le goût et transmettre un réel humanisme culinaire : saisir la pensée de la cuisine.

 

Gilles de Maistre

S'il est journaliste de formation, Gilles de Maistre est avant tout un homme de cinéma. Auteur de deux films de fiction, Killer kid en 1994 – Prix du public à Cannes – et Féroce en 2002, il est un documentariste inlassable et reconnu. Dès 1990 il reçoit le prix Albert-Londres pour J'ai 12 ans et je fais la guerre. Pour la télévision, il livre plusieurs séries de docu-feuilletons, dont A la maternité et L'Hôpital des enfants. Le monde des enfants s'avère d'ailleurs pour lui d'un intérêt récurrent. Il tourne sans cesse, et souvent longuement. 2018 devrait nous proposer Mia et le lion blanc, commencé depuis 2015 en Afrique du sud et Sans collier, tourné cette année aux États-Unis.

 

 

Le tombeur des ces dames

(The Ladies Man)

Réalisateur : Jerry Lewis

Scénario : Bill Richmond, Jerry Lewis

Musique : Walter Scharf

Avec Jerry Lewis, Helen Traubel, Buddy Lester, Kathleen Freeman, Hope Holiday, 

Alex Gerry, Gloria Jean, George Raft

Genre : Comédie

Herbert H. Heebert ne veut plus entendre parler ni d’amour ni de femmes: sa fiancée l’a abandonné, trompé, bafoué. Il sera célibataire et misogyne ! Mais c’est une discipline difficile à tenir, d’autant qu’un quiproquo lui fait accepter un nouvel engagement qui met ses résolutions à rude épreuve : homme à tout faire dans une pension de jeunes filles !

Jerry Lewis

Adolescent, il débute en mimant des chanteurs célèbres. Puis, pendant dix ans, jusqu’en 1956, il forme un duo comique renommé, avec Dean Martin : ce dernier dans le rôle d’un auguste élégant et séduisant,  Jerry Lewis dans celui d’un pitre grimaçant et horripilant. C’est ce personnage qu’il perpétuera seul, ensuite, au cinéma. Le succès public est alors aussi important que le dénigrement de la critique. Un dénigrement qui hélas, finit par contaminer le public : tout au long de sa carrière, Jerry Lewis n’aura de cesse de défendre la pertinence de son burlesque et l’éminence d’un personnage – Docteur Jerry et MisterLove, Jerry Souffre-douleur, Au boulot…Jerry ! – héritier de Buster Keaton et précurseur d’un Jim Carrey ou d’un Robin Williams. Heureusement, il n’a pas eu attendre sa récente disparition pour être défendu et reconnu parses pairs. Scorsese ou Louis Malle, par exemple, ont toujours vu en lui un maître du septième art !

 

 

En présence des réalisateurs après la projection

Jalouse

Réalisateur : David Foenkinos, Syéphane Foenkinos

Scénario : David Foenkinos, Syéphane Foenkinos

Musique : Paul-Marie Barbier, Julien Grunberg

Avec Karin Viard, Anne Dorval, Thibault de Montalembert, Anaïs Demoustier,

Dara Tombroff, Bruno Todeschini, Marie-Julie Baup, Corentin Fila

Genre : Comédie

Nathalie Pêcheux est professeure de lettres et divorcée. Du jour au lendemain, la voici saisie par une jalousie pathologique : elle s'en prend d'abord à sa fille, puis à ses amies, au voisinage… et va ainsi élargissant la cible de son délire…

Les FoenKinos

Des Frères en Cinéma Plus que dans tout art, il semble y avoir une vraie fraternité au cinéma ! On connaît les Taviani, les Coen, les Dardenne ; on connaît un peu moins les Safdie, les Larrieu, les Duplass, les Pang… et plein d'autres ! Est-ce parce que dès l'origine, le cinéma est une histoire de frères ? Ou bien parce que le travail de création cinématographique est tellement vaste qu'il y a plus qu'ailleurs la place pour deux ? Mais alors qui fait quoi ? Car David n'est pas Stéphane…

 

Au revoir là-haut

RéalisateurAlbert Dupontel

Scénario : Albert  Dupontel, Pierre Lemaitre
Musique : Christophe Julien
Avec Nahuel Perez Biscayart, Albert Dupontel, Laurent Laffite, Niels Arestrup,

Emilie Dequenne, Mélanie Thierry, Héloïse Balster, Philippe Uchan

Genre : Comédie dramatique

1918, début novembre. La rumeur est insistante : bientôt la fin de la guerre. Ce serait tellement bête d'y rester maintenant. Mais rien ne se perd : l'infortune d'Albert et édouard fera la fortune du Lieutenant d'Aulnay-Pradelle, bientôt Capitaine. Rien ne vaut le sacrifice ! et jusqu'au bout, même pour une gloriole opportuniste et cupide.

1919. Tandis que le Capitaine fait son beurre des dépouilles de la patrie, Albert et édouard découvrent qu'avoir survécu ne garantit pas de vivre, qu'une peur peut remplacer une peur, celle de vivre, celle de mourir. On est dans La Mort des pauvres, de baudelaire : « C'est la mort qui console, hélas ! Et qui fait vivre // Et nous donne le cœur de marcher jusqu'au soir. » C'est l'impasse. Puis soudain, la lumière ! Une arnaque géniale, énorme, salvatrice… le bout du tunnel ?

Albert Dupontel
Son objectif, c'était le cinéma. Et il l'atteindra avec détermination. Après avoir appris des plus grands au théâtre, notamment Antoine Vitez, il s'initie à la comédie : la période spectaculaire des one-man-shows, inoubliable, sera alimentaire ; le passage au cinéma, élémentaire. Acteur dans une cinquantaine de films, il passe à la réalisation en 1992,signe son premier long-métrage et premier grand succès, Bernie, en 96 et enchaîne avec Le Créateur, Enfermés dehors, Le Vilain et 9 mois ferme en 2013.

 

Avant que nous disparaissions

Réalisateur : Kiyoshi Kurosawa

Scénario : Kiyoshi Kurosawa, Sachiko Tanaka

Musique : Yusuke Hayashi 

Avec Masami Nagasawa, Ryuhei Matsuda, Hiroki Hasegawa, Mahiro Tagasugi

Genre : Drame

Il y a de l'eau dans le gaz entre Narumi et Shinji. Shinji disparaît subitement… réapparaît subitement : quelque chose a changé en lui, il est étrangement attentionné. Et puis, il se passe des choses curieuses en ville… Un journaliste, Sakurai, enquête. Avide d'un scoop, il est prêt à bien des arrangements et quand des individus charmants et inquiétants réclament son aide, il accepte.

Kiyoshi Kurosawa

Il est quasiment impossible de trouver une filmographie complète de Kiyoshi Kurosawa : c'est dire la somme de films réalisés ! Avant que nous disparaissions est du reste, en moins d'un an, son troisième film à arriver sur nos écrans, après Le Secret de la chambre noire et Creepy. Mais d'un film à l'autre, il y a des permanences : le flirt insistant avec le fantastique et cette narration incomparable empreinte de poésie, jusque dans l'horreur-même d'un film comme Kaïro, en 2001.

 

The Square

Réalisateur : Ruben Östlund

Scénario : Ruben Östlund

MusiqueAndres Franck, Bent Erik Holm

Avec Claes Bang, Elisabeth Moss, Dominic West, Terry Notary, Christopher Læssø,

Marina Schiptjenko, Daniel Hallberg, Sophie Hamilton

Genre : Comédie dramatique

Christian s'aimerait bon, exemplaire. Il est divorcé mais reste très attentif à ses enfants. Conservateur d'un musée d'art moderne, il est très apprécié, mène des projets coopératifs, altruistes… Justement, il prépare la prochaine exposition, The Square, une installation encourageant les visiteurs à adopter des comportements généreux, ouverts aux autres. Hélas, un grain de trop - il se fait dépouiller par d'habiles détrousseurs – ébranle le château de sable de ses valeurs et des convenances modernes…

Ruben ÖstlunD

Suédois, né en 1974, il est tour à tour et tout à la fois scénariste, monteur, directeur de la photographie. Östlund passe à la réalisation en 2004 avec Gitarmongot, primé à Moscou. Il descend une première fois à Cannes en 2008, avec Happy Sweden, dans la catégorie «Un certain regard», dont il obtient le prix du jury avec Snow therapy en 2014. Son prochain tournage est prévu dès l'an prochain avec Triangle of sadness.